La 3^ème édition du Festival Dakar Court s’est tenue du 7 au 12 décembre 2020 à Dakar avec une présence limitée de personne en raison de la pandémie de covid-19.

Cet évènement d’envergure a réuni les professionnels du 7^ème art autour de divers courts métrages des quatre coins du monde.

En effet, le festival Dakar Court met en compétition les courts-métrages de fiction africains et de la diaspora.

Cette année, le jury a décerné quatre prix parmi les 12 films sélectionnés provenant du Sénégal, Brésil, Burkina Faso, France, Italie, Mali, Maroc et RD Congo.

Par ailleurs, c’est à l’Institut français que s’est déroulé le festival, avec le célèbre cinéaste malien Souleymane Cissé comme président du jury, à ses côtés, la réalisatrice Diana Gaye, la talentueuse actrice sénégalaise Rokhaya Niang, ensuite, le réalisateur Gora Seck et enfin, la responsable pour les courts métrages à Unifrance Christine Gendre.

Depuis trois ans, ce festival donne la possibilité aux cinéastes en émergence de se réunir, s’informer et se former.

Il a également pour ambition de contribuer au développement d’une nouvelle génération de cinéastes, en associant les jeunes et les anciens.

Les réalisateurs Moussa Sene Absa et Augustin Diomaye Ngom font partir de ces acteurs qui ne cessent de partager leurs connaissances par des formations dans des ateliers.

Les films présents

Cette année, ce sont les films les plus novateurs dans le style qui ont été primés, parmi lesquelles « Gwacoulou de Moîse Togo (Mali), qui a remporté le Grand prix du jury à l’unanimité.

Les films sénégalais présents au festival étaient :

• « Tang Jër » : un court métrage assez décalé de la styliste Selly Raby Kane, qui a remporté le Grand prix national Anette Mbaye d’Erneville
  

  « Tang Jër » de Selly Raby Kane

• « Anonymes » de Fama Reyane Sow : un film en hommage aux victimes du terrorisme
  

  « Anonymes » de Fama Reyane Sow

• « Palenter M’beed » de Mamadou Diop : c’est un court métrage en dédicace au Fenêtre sur cour d’Alfred Hitchcock (un artiste peintre emménage dans un nouveau quartier et observe les allers et venues de sa fenêtre).
  

  « Palenter M’beed » de Mamadou Diop