PEOPLE

Voici 6 raisons de regarder le film sénégalais « Que le père soit »

No comments

Au Sénégal, il n’y a pas que le domaine de la série qui connait de nouveaux produits de l’esprit. Le segment du long métrage est également en mouvement avec beaucoup de nouveautés. Comme exemple, nous avons «Que le père soit » de Thomas Delgado. Voici 5 raisons pour lesquelles vous devez absolument regarder ce film.

1 – Une réalisation des valeurs sûres du cinéma africain

Réalisé par Thomas Delgado, avec la collaboration de Cissouba Cissé et Chemie Fkobert, «Que le père soit» est un long métrage de 111  min. Il a été produit par Art Médias Productions et à bénéficier d’une aide à la production de Fopica à hauteur de 55 millions de francs. Sorti en 2021, il a séduit plus d’un téléspectateur du Sénégal et d’ailleurs.

2 – Sorti 29 ans après le dernier film du réalisateur

Après « Nuiwan » sorti en 1992 et qui était une adaptation au cinéma d’un des livres de  Ousmane Sembène, Delgado se remet au cinéma avec «Que le père soit». 29 ans après, le réalisateur fait un retour fracassant avec un film dont l’intrigue est centrée sur le cocon familial. Il y a travaillé pendant plusieurs années et a sollicité la collaboration de plusieurs géants du cinéma africain.

D’ailleurs, ses deux premiers assistants sont : Cissouba Cissé, l’un des réalisateurs de Ousmane Sembène, et Chimie Flobert. Le réalisateur a convoqué des acteurs très connus comme Ibrahima Mbaye du théâtre national et Eloi Coly, le conservateur de la maison de Gorée. L’héroïne principale, Christine, est incarnée par Fatou Jupiter Touré. Elle incarnait le même rôle dans la série « C’est la vie ».

On retrouve aussi Ndiaye Ciré  Ba qui incarne Lucie Noura. Celle-ci joue le rôle de Djalika dans la série « Maitresse d’un homme marié ». Il y a aussi les nouveaux acteurs dans le monde du cinéma comme Carla Moreira dans la peau de Tania.

3 – Déjà un festival

«Que le père soit» a été projeté à la 27 ème édition du Fespaco qui s’est déroulé du 18 au 21 octobre. C’était à l’auditorium de la maire d’Ouagadougou. Cependant, il faut noter qu’il n’était pas en compétition. Le film représentait le Sénégal qui était le pays invité d’honneur du festival.

4 – Le film est sorti en avant première sur Canal+

Pour sa sortie officielle, le film de Thomas Delgado a été diffusé sur Canal+ Ouest. C’était le 28 septembre à 11 h. C’est une preuve irrépréhensible de la qualité de ce film. Car les critères de sélection de cette chaîne écartent automatiquement les films sans qualité suffisante.

5 – Le film une «Métaphore de l’amour»

« C’est un hymne à l’enfant, à femme et à l’homme. C’est une métaphore de l’amour d’une fille à ses parents et à sa grand-mère, l’amour d’une femme pour son mari et de l’époux pour sa femme», explique le réalisateur.

En effet, l’intrigue est centrée sur le couple Calvalho, Christine et Fernand. Christine est une femme d’affaires réussie. Admirée de tous, elle est également citée comme réussite sociale. Son mari Fernand est un chrétien fervent, d’environ 40 ans. Homme plutôt élégant, il est propriétaire d’un commerce d’articles pour nouveaux nés et premier âge.

Initialement harmonieux, le couple Christine et Fernand va voir cette tranquillité troublée pour la première fois lorsqu’une inconnue va abandonner un bébé dans le magasin de Fernand. Et voulant faire un Test ADN pour attester à un enquêteur pot de colle qu’il n’était le géniteur de cet enfant, il va découvrir qu’il ‘est pas aussi le père de Tania, leur fille de 7 ans.

Interrogée, sa femme lui avoue alors qu’elle a voulu offrir un enfant comme cadeau à son époux. Cela parce qu’elle le savait stérile. Et qu’elle a conçu d’un inconnu lors d’un de ses voyages d’affaires.

Le prêtre, incarné par le burkinabè Gustave Sorgo, entre alors en action et aide son ami qui l’assistait à la paroisse depuis 17 ans déjà, à remonter la pente. Cela pour surmonter ce sentiment qui le poussait à affirmer : « la vie m’a trahi et Dieu m’abandonné». Il l’a invité «à l’endurance, à la tolérance et au pardon».

6 – Le film est un hommage à la mère du réalisateur et l’image de ce dernier

Dans une ses interventions, Thomas Delgado décrit sa génitrice comme suit : « une héroïne au quotidien, une battante».  Aussi « Que le père soit » veut mettre en exergue «la fausse fierté de l’homme», surtout sur le sujet de la paternité.

« C’est un film que me ressemble, discret à mon image avec beaucoup de retenue et qui a beaucoup de pudeur. Je n’ai jamais cherché la lumière, la lumière est peut-être venu à moi», conclut brillamment Delgado.

DKMVoici 6 raisons de regarder le film sénégalais « Que le père soit »

Related Posts

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *