Du 20 novembre au 18 décembre 2021, l’Afrique va vibrer au son du festival international du film sur la migration organisé par l’OIM (Organisation Internationale pour les Migrants). Créé en 2016 à Genève, ce festival est «un espace de dialogue sur la question de la migration» (Armand Nero).

Pour cette édition, l’évènement se déroulera dans trois pays de l’Afrique Centrale (Cameroun, Centrafrique et Tchad) et 10 pays de l’Afrique de l’ouest (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Liberia, Mali, Nigeria, Sénégal et Sierra Leone).

«160 films ont été reçus à travers le monde, 20 seront en compétition officielle et traitent de la migration et des questions similaires. Les projections se feront dans les universités, les écoles, les salles de cinéma, en plein air et dans les villages les plus reculés» a expliqué Badara Fall, représentant de l’OIM pendant la conférence organisée à la Maison de Presse ce lundi.

Le coup d’envoi de la 6^ème édition a été donné ce vendredi 19 novembre à 18 heures à Dakar avec la projection du film La forêt réalisé par Kristof Leue et le burkinabè Saydou Kalaga.

Lancement du Festival mondial sur la migration

Sur le territoire sénégalais, chaque projection sera suivie de débats. Les lieux retenus pour les différentes activités au Sénégal sont : Yakhar, Thiaroye (sur la mer), Thiès (du 26 au 28 novembre), Tambacounda (3 au 5 décembre), Ziguinchor (10 au 12 décembre).

Trois films sénégalais ont été retenus pendant la sélection. Entre autre, le film documentaire Maison bleue d’Hamedine Kane et le film d’animation La quête, voyage au bout du réel(2019) de Piniang.

Pour la compétition, deux jurys ont été constitués :

• Le jury des courts métrages. Ce dernier sera présidé par le professeur Ibrahima Thioub, ancien recteur de l’Université Cheick Anta Diop de Dakar et historien de formation. Il sera accompagné de la réalisatrice burkinabè Apolline Traoré et de la journaliste béninoise Isabelle Coysi.
• Jury des longs métrages. Il sera présidé par la réalisatrice Rahmatou Leur. Elle sera secondée par Sylvestre Amoussou du Bénin et Clément Onokhua du Nigéria.

«Le festival est une avenue créative et innovante qui permet de normaliser les discussion sur la migration par le biais de la narration». De ce fait ils visent à «Informer, inspirer, transformer et promouvoir l’inclusion» a conclu Badara Fall.