Son allure, sa prestance, sa beauté et son jeu d’acteur font d’elle l’une des actrices du moment au Sénégal et ailleurs.

Modèle, agent évènementiel et actrice maroco-algéro-sénégalaise, Halima Gadji est née en 1989 à Dakar au Sénégal. Elle connait une enfance difficile du fait de son handicap (bégaiement), qui la pousse à arrêter ses études au secondaire.

Passionnée de cinéma, elle commence les castings à l’âge de 15 ans mais elle n’est pas retenue ; cet échec ne l’arrête pas, elle pause comme modèle pour les magazines et des publicités et se fait connaître grâce à la plateforme Wakh Art.

Halima a joué dans les séries Tundu Wundu, Sakho et Mangane avant d’interpréter le rôle principal de Marème Dial, la maîtresse de Cheikh, dans « Maîtresse d’un homme marié » (MDHM). Cette série devenue célèbre qui l’a révélé au grand public.

Elle est également mère d’une fille de 10 ans, l’ainé de plusieurs frères et sœurs, dont l’acteur Kader Gadji, qui interprète le rôle de Birame dans la série « Maîtresse d’un homme marié ».

Grace à son charme, son allure et l’assurance qu’elle dégage, l’actrice a su conquérir son public au-delà des frontières, ce qui lui a valu la récompense de la Meilleure interprétation féminine africaine Série Tv aux Sotigui Awards 2020, et elle ne compte pas s’arrêter là.

Sur les réseaux sociaux, elle a affirmé : « … Vous m’avez soutenue et vous m’avez appréciée à ma juste valeur. Le chemin est encore long et je compte me battre davantage pour mon rêve, pour ma famille, pour ma fille, et pour mes fans, surtout les jeunes femmes qui trouvent en moi un modèle de dignité, de décence, de travail, et de réussite.

Mon rôle dans MDHM n’est que le début d’une série de projets en divers formats pour imposer le respect de la femme dans nos sociétés. Les interprétations que je mène en fiction sont une extension de mes engagements idéologiques envers les questions du genre, la femme, la justice sociale, et la lutte contre le néo-colonialisme. On mérite tous mieux!

Mes plans dans le futur ne sont  pas seulement de jouer des rôles. Je vais créer, écrire, réaliser, et produire des concepts qui rapprochent l’Afrique Francophone du reste du continent, de notre diaspora partout au monde, mais surtout qui nous rapprochent vers l’Afrique du Nord, qui confronte les problématiques des deux côtés, car l’Algérie et le Maroc font la moitié de ce que je suis, ma culture, ma langue et je ne vais pas me taire sur cette dimension de mon identité… »

L’aventure ne fait que commencer pour cette femme militante que nous admirons.