Ouverte ce 6 décembre 2021 à l’Institut français de Dakar, la 4^ème édition du festival international du court métrage va se refermer le 11 décembre. Elle bénéficie de la présence de plusieurs grands noms du 7^ème art africain à l’instar du directeur du FESPACO Moussa Sawadogo (Burkina Faso), la critique Farah Clémentine Dramani-issoufou (France), la journaliste et réalisatrice Joszo Anjembe (Cameroun), etc. Au programme : des tables rondes, des ateliers, des focus, des projections, etc.

La compétition

14 réalisateurs dont 8 sont présents sur le site du festival. Ils viennent de 18 pays d’Afrique et d’Europe participent à la compétition. Il s’agit entre autre du : Cameroun, Bénin, Sénégal, Burkina Faso, Togo,  Maroc, Niger, Canada, des Îles Comores, de la Tunisie, de la France, etc. Plusieurs films sénégalais à l’instar du film Iceberg de Pape Théodore Seye seront de la partie. Déjà pendant la cérémonie d’ouverture, le Film La Pierre Précieuse de Babacar Hanne Dia, prix grec/France TV 2020, a donné le ton d’un événement de grande envergure. Les films du patrimoine comme les Ecueilles (1983) d’Idrissa Ouedrago et Lubriaco (1961) d’Aboubacar Samb ont aussi été projeté le jour d’ouverture du festival.

5 prix seront décernés par le jury. Ce dernier est présidé par William Mbaye. Pour la circonstance, il sera accompagné par Licinio Azeved du Mozambique.

Pendant la cérémonie d’ouverture, le secrétaire général au ministère de la culture et de la communication n’a pas manqué de rappeler que le « Dakar Court est le seul festival entièrement dédié aux courts métrages que le fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuel (FOPICA) appuie de manière conséquente. Il reste inscrit sur notre tablette et retient notre attention». En outre, il a annoncé que la promesse du président Macky Sall d’augmenter l’enveloppe du FOPICA d’un à deux milliards sera effective dès la prochaine année budgétaire.

Les nouveautés dans le festival

Pour cette édition, le festival international du court métrage a effectué un «saut qualitatif», déclare le directeur de l’Institut français de Dakar, Pascal Moullard. Cela est perceptible par l’augmentation du nombre de films, de pays et du nombre d’acteurs culturels présents.

Comme nouvelle activité intégrée à la 4^ème édition du Dakar Court, on note la rencontre des directeurs des bureaux des droits d’auteur et des directeurs cinématographiques de l’espace UMOA (Union Monétaire Ouest-Africaine). D’ailleurs pendant son discours à la cérémonie d’ouverture, Moly Kane, promoteur de l’évènement et de l’association Cinémareek a demandé aux «directeurs de cinéma de l’espace UMOA de continuer à soutenir le format court».

En outre, il y a la formation des 30 critiques du cinéma. Cette formation rassemble des journalistes et Acteurs de plusieurs pays sur le continent.

Enfin, le film Marcher sur l’eau (étalon d’argent du FESPACO 2021 dans la catégorie des films documentaires) de la réalisatrice Aïssa Maïge sera projeté en avant première ce 10 décembre. À noter que la réalisatrice est invité d’honneur du festival. Elle va d’ailleurs animer un master class pendant le festival. Comme à l’accoutumée, il y aura la projection de films scolaires à l’Institut français. Déjà, le mardi 7 décembre les Arcots de Pikine ont fait une prestation remarquable au Canal Olympia.

Le festival international du court métrage va éteindre les projecteurs ce Samedi. La cérémonie de clôture va se dérouler au centre culturel français de Dakar. Elle se fera avec un concert. Des panels sur la production, les questions sur les droits d’auteurs, les politiques du court métrage dans les médias et plusieurs autres activités intéressantes vont prendre corps sur le lieu festival. Ne manquez pas d’y faire un tour.