Ce 16 octobre au palais des sports de Ouagadougou a eu lieu la cérémonie d’ouverture de la 27^ème édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Le Sénégal, pays invité d’honneur, ne cesse de marquer sa présence avec les professionnels du cinéma du pays (réalisateurs, producteurs, scénaristes, acteurs, actrices, techniciens, etc.).

Après l’arrivée des nombreuses personnalités venue d’un peu partout dans le monde, s’est présenté le ministre de la Culture du pays hôte. Ce fut sous sa supervision que la cérémonie débuta avec la prestation du Burkinabé Serge Aimé Coulibaly qui exécuta l’hymne à la résistance contre les fléaux de la pandémie et du terrorisme en honneur à la princesse amazone Yennenga. Ils s’en sont suivi les hommages et le film atlantique du sénégalais Mati Diop.

Présence du Sénégal au FESPACO 2021

Le Sénégal était à la fois à l’honneur et emblématique à cette édition du FESPACO. Ce fut le film atlantique de la cinéaste sénégalaise Mati Diop (première réalisatrice africaine primée au Festival de cannes) qui démarra les hostilités. Nous avons pu assister le deuxième jour de l’événement à la mise en place de la statue de bronze du cinéaste sénégalais Alain Gomis. Ce fut un superbe chef-d’œuvre présentant le cinéaste étalon d’or en main avec ses cheveux rasta bien évidemment. Cette statue a été pensée par les ministres de la Culture du Sénégal et du Burkina Faso pour rendre hommage à cet homme pour le travail qu’il fait au centre de Yennenga pour la préservation des valeurs culturelles et cinématographiques d’Afrique. Plusieurs œuvres sénégalaises sont aussi présentes à cette édition du FESPACO avec Mamadou Dia en lice pour l’étalon d’or.

 La grande diversité d’œuvres présentes au FESPACO

Alex Moussa Sawadogo le nouveau directeur du FESPACO a fait de son mieux pour qu’à l’édition de cette année soit présente une grande diversité de pays africains. Nous nous retrouvons donc pour le grand prix avec 17 films longs métrages.

• Baamum Nafi du sénégalais Mamadou Dia
• Bendskins du Camerounais Narcisse Wandji
• Eyimofe du nigérian Chuko Esiri
• Farewell Amor du Tanzanien Ekwa Msangi
• La nuit des rois de l’Ivoirien Philippe Lacôte
• Les trois lascars du Burkinabé Boubakar Diallo
• Nameless du rwandais Mutiganda Wa Nkunda
• Oliver Black du Marocain
• Souad de l’Égyptien Amin Ayten
• The White Line du Namibian Desiree Kahikopo
• This is not a burial, it is a resurrection du Sotho Jeremiah Lemohang Mosese.

À ces derniers s’ajoutent certains films africains présents au dernier festival de cannes tels que :

• Mahamat Saleh Haroun
• Gessica Généus
• La Femme du fossoyeur
• Feathers
• Une Histoire d’amour et de désir

Lequel de tous ses réalisateurs se verra gratifier de l’étalon d’or de Yennanga à la suite du rwandais Joël Karazeki ?