Le Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou qui est censé être un évènement rassemblant un grand nombre de personnes de la communauté cinématographique s’est vu dénaturé par l’avènement de deux principaux évènements.

Le FESPACO qui de nature parvenait à réunir plus de 200000 icônes du monde du 7^ème art s’est vu entacher non seulement par la pandémie du coronavirus, mais aussi par l’insécurité du terrorisme.

Bertille une habitante non loin du lieu de déroulement de l’évènement s’exprima : « Il y a trop de monde actuellement au Fespaco. J’ai vu de loin trois sites, mais c’était débordé, une longue queue qu’il faut faire. Ce n’est pas motivant et au regard de l’insécurité, le contexte sanitaire… Faire la queue il n’y a pas de mesures barrière… rien n’est sous contrôle, l’insécurité tout peut arriver ». Les habitants du Faso et les nombreux invités à l’événement se sentent menacés à la fois par la pandémie et les actes terroristes ayant récemment secoué le pays.

Le Festival rassembla moins de personnes cette année et ce fut la remarque d’Ange Tatsoba l’une des réalisatrices de chaîne locale présente à l’événement : « J’ai été au Fespaco, je suis allée voir des films. On remarque qu’il y a moins d’affluence que les autres années au niveau des salles et de la rue marchande. Je pense qu’il y a des mesures qui sont prises. Il y a des agents de santé pour les masques et les désinfectants. Côté sécurité, depuis l’annonce du Fespaco on voit que la sécurité est renforcée dans les grands carrefours et aux lieux de cérémonies il y a des fouilles. »

Bien que l’épidémie et le terrorisme font rage, cela n’empêchera point le cinéma de progresser et comme le thème de cette édition, ils restent des défis à relever.